Les rêves de la brune

21 septembre 2017

Je traînais avec mon ex dans les rues (c’était un lieu inconnu mais qui ressemblait vaguement au quartier du pont entre deux villes vers chez moi - un truc gris et peu engageant). On était probablement encore en couple dans mon rêve, et on traînait, jusqu’à ce qu’il me propose d’aller chez le tatoueur pour que je me fasse quelque chose. A l’improviste. Mais ça tombe bien, parce que je fourmille d’idées de tatouages géniaux. Donc on s’est mis en route, et arrivés dans le salon, il n’y avait personne. Il m’a dit que ça me laissait le temps de choisir le motif que je voulais.
Je me suis souvenue que je voulais un lettrage, un mot ou une citation, mais impossible de me rappeler quoi. Et j’ai réfléchi longuement. Le tatoueur est arrivé, un chauve barbu pas très chaleureux qui m’a dit que je pouvais attendre encore un peu, le temps qu’il se prépare. Et je ne trouvais pas. Ma tête est restée vide, et pourtant, c’est comme si j’avais le mot (ou la phrase) sur le bout de la langue, que ça allait sortir. C’était horriblement gênant, parce que tout le monde attendait autour de moi et rien ne me venait. Alors on est repartis.

Plus tard, on se retrouvait dans une usine désaffectée que je connais bien, à quelques différences près (la présence d’étages notamment, qui se fondaient avec les décors d’autres rêves). Je traînais encore avec mon ex, et un genre d’esprit, un fantôme m’est apparu. C’était un bonhomme tout gris, qui avait l’air de souffrir, de porter toute la tristesse du monde sur ses épaules et il gémissait sans que je comprenne quoique ce soit. J’ai tenté de le suivre, de communiquer, de l’interpeller. A chaque fois, il disparaissait pour réapparaître plus loin. J’ai fini par courir après mais je ne l’ai jamais rattrapé.